L'exposition de Tanguy est prolongée à La Tourelle St François jusqu'au 11 Novembre 2021
Finissage de l'exposition le 11 Novembre à La Tourelle St François à partir de 18h.
"J'ai toujours ressenti le besoin de créer. J'ai beaucoup bougé, j'ai été sur Marseille, Paris, Bruxelles...
J'ai été diplômé d'olivier de Serre il y a quelques années. Je suis aussi allé à La Cambre à Bruxelles.
J'ai toujours aimé la céramique, pour moi c'est une passion, et j'en fais depuis 8 ans maintenant.
Pour moi la céramique est un médium extrêmement riche, car je peux travailler autant le volume que la surface, la couleur...
C'est un prétexte à tellement de possibilités."
J'ai toujours aimé la céramique, pour moi c'est une passion, et j'en fais depuis 8 ans maintenant.
Pour moi la céramique est un médium extrêmement riche, car je peux travailler autant le volume que la surface, la couleur...
C'est un prétexte à tellement de possibilités."
"Mon travail est basé sur le petit carreau de faïence, le carreau classique de salle de bain, banal, auquel on ne porte aucune attention, et relégué aux bouches de métro et aux toilettes publiques.
Je cherche à l'arracher à ces murs plutôt moroses et le transformer pour lui rendre honneur.
Pour moi, ces carreaux font partie intégrante de l'architecture à laquelle on les attache, au même titre que les murs et les sols, c'est pourquoi je ne les considère pas comme des tableaux :
ils s'ancrent et résistent au temps. C'est une caractéristique très importante pour moi car la pérennité de la céramique m'a toujours impressionné, et c'est quelque chose que je trouve même très solennel. Lorsqu'on déterre une mosaïque sur un site archéologique, le regard que l'on porte sur elle est très sérieux de par le contexte historique de cette découverte, et je m'amuse à imaginer l'absurde du décalage que produirait la révélation de l'une d'entre elles portant sur un sujet qui tend à faire rire.
C'est ce contraste qui m'intéresse, et c'est pourquoi j'aime choisir mes sujets avec cette pointe d'absurde. Je m'inspire autant des archétypes de leur représentation que d'une vision déformée que l'on peut se faire de ces sujets, à la manière des mosaïques antiques, dans lesquels les animaux se transforment parfois sans raison et deviennent chimères car l'auteur n'a probablement jamais eu la chance de les voir de ses propres yeux. C'est de là que découle aussi la facette un peu fantastique de mes dessins."
Je cherche à l'arracher à ces murs plutôt moroses et le transformer pour lui rendre honneur.
Pour moi, ces carreaux font partie intégrante de l'architecture à laquelle on les attache, au même titre que les murs et les sols, c'est pourquoi je ne les considère pas comme des tableaux :
ils s'ancrent et résistent au temps. C'est une caractéristique très importante pour moi car la pérennité de la céramique m'a toujours impressionné, et c'est quelque chose que je trouve même très solennel. Lorsqu'on déterre une mosaïque sur un site archéologique, le regard que l'on porte sur elle est très sérieux de par le contexte historique de cette découverte, et je m'amuse à imaginer l'absurde du décalage que produirait la révélation de l'une d'entre elles portant sur un sujet qui tend à faire rire.
C'est ce contraste qui m'intéresse, et c'est pourquoi j'aime choisir mes sujets avec cette pointe d'absurde. Je m'inspire autant des archétypes de leur représentation que d'une vision déformée que l'on peut se faire de ces sujets, à la manière des mosaïques antiques, dans lesquels les animaux se transforment parfois sans raison et deviennent chimères car l'auteur n'a probablement jamais eu la chance de les voir de ses propres yeux. C'est de là que découle aussi la facette un peu fantastique de mes dessins."