Le mois d'Août est chaud, très chaud et Dominique B, du haut de la Tourelle St François, regarde la mer.
Quelques visiteurs affrontent la volée de marches qui mènent à la salle d'exposition.
Rideaux en berne, fraicheur relative, l'auteur est là, derrière la table de travail.
Le trait est fin et précis.
La mine acérée du stylo gratte le papier, trace le contour de ce qui deviendra plus tard "une œuvre au noir".
Entre-fil du crayon, dentelle apocalyptique, nébuleuse fantastique, l'univers de Dominique est infini.
L'infiniment petit devient l'infiniment grand. L'échelle de l'espace se tord dans l'Organ'Hic.
Ligaments, muscles et tensions imaginaires, nous fascinent dans une douleur subjective que l'on sait proche.